3 clés pour muscler votre confiance en vous et mieux utiliser votre potentiel.

Comparaisons, doutes constants, perfectionnisme, mise en retrait …  sont autant de manifestations d’un manque de confiance en soi.

Malheureusement, ce manque de confiance vous pénalise. Vous avez du mal à prendre votre place, valoriser vos atouts et assumer vos erreurs. Ca vous met une pression et un stress intenses pour donner le meilleur de vous-même et vous cherchez souvent à l’extérieur la reconnaissance que vous ne trouvez pas en vous. 

Vous vous reconnaissez là-dedans ? Alors restez avec nous ! Dans cet article nous allons voir 3 astuces pour muscler votre confiance en vous. 

Développer la confiance EN vous, celle qui ne vient pas d’une validation extérieure, va vous ouvrir le champ des possibles, par exemple : 

  • Vous affirmer et vous valoriser. Vous savez ce que vous apportez dans votre job. Nous n’aurez plus peur de demander la responsabilité de ce nouveau projet, une augmentation…
  • Oser dire ce que vous pensez et ressentez. Exprimer vos limites avec ce collègue qui vous fait des réflexions déplacées, dire que vous ne souhaitez pas réaliser le compte-rendu de la prochaine réunion…
  • Mettre en place des actions concrètes (et imparfaites !) pour atteindre vos objectifs et vous accomplir. Sans procrastiner.

Identifiez vos pensées négatives et développez des pensées soutenantes. 

Vos pensées peuvent être votre meilleur ennemi !

“Je ne suis pas à la hauteur”, “je ne suis pas légitime pour piloter ce projet”, “que vont penser les autres de ma décision”, “je n’ai jamais été douée pour manager”, “si j’ai réussi, c’est grâce à l’équipe”…
Est-ce que ces petites voix vous parlent ? (On a un article sur le syndrome de l’imposteur qui peut vous intéresser 😉)

Nous avons plusieurs milliers de pensées par jour, en grande majorité inconscientes, en grande majorité plutôt négatives. Nous ressassons ainsi, sans nous en rendre compte, de vieilles croyances et nous nous auto-sabotons. 

Prenons un exemple. Vous avez des difficultés à animer vos réunions d’équipe. Vous allez peut-être en conclure que vous n’êtes pas doué(e) pour cela. Vous allez ressasser cette pensée et y aller à reculons à chaque fois, ce qui va renforcer votre pensée jugeante. 

Je vous propose de tester ce process en 5 étapes :

  • Prenez un cahier et notez ces pensées négatives pour mieux les conscientiser. Cette première étape d’introspection vous permettra de réaliser à quel point vous vous mettez des barrières.
  • Reformuler ces phrases pour qu’elles deviennent constructives est une bonne façon de leur faire la peau. Au lieu de vous dire, “je ne suis pas douée pour animer les réunions d’équipe”, identifiez des solutions possibles : “je vais co-construire la prochaine réunion avec l’équipe,  pour les engager pleinement dans ce moment et en faire un succès collectif”. C’est plus motivant, qu’en pensez-vous ?
  • Entraînez-vous à changer votre point de vue. Regardez cette expérience comme une opportunité de progresser, comme une étape sur le chemin pour développer cette compétence plutôt que comme un échec à ne pas reproduire. 
  • Définissez comment vous pouvez préparer votre prochaine réunion de façon concrète, et identifiez de quoi vous avez besoin pour réussir ce challenge. 
  • Acceptez que ce ne sera pas parfait. Vous n’avez pas su faire du vélo du premier coup, là c’est pareil !

Vous arriverez mieux préparé(e), plus confiant(e).
Et en réussissant ce challenge, vous allez hacker cette croyance limitante et prouver à votre petite voix intérieure critique qu’elle se trompe. D’ailleurs, vous pouvez même lui donner un petit nom pour vous adresser à elle lorsqu’elle vous juge sévèrement.

Respectez vos besoins et faites les respecter avec assertivité.

Vous êtes très chargé(e) et ne souhaitez pas prendre ce nouveau dossier que vous propose votre responsable, mais vous vous entendez dire “oui pas de problème”, par peur de décevoir, ou d’être en désaccord ?

Développer votre assertivité va vous permettre d’exprimer vos besoins, vos limites, tout en tenant compte des besoins des autres. 

Nos émotions sont des messagères à besoins. Les accueillir et les explorer nous donne des clés pour comprendre ce qui n’est pas nourri chez nous. Par exemple, la colère peut correspondre à un besoin d’être respecté(e), de se sentir entendu(e). La peur peut signifier le besoin d’être rassuré(e), protégé(e).

Voici 5 étapes pour répondre avec assertivité à votre responsable sur ce nouveau dossier :

  • Communiquez en partant de ce que vous observez, sans interprétation : “C’est le 4ème dossier que je prends cette semaine”.
  • Exprimez ce que vous ressentez : “Je me sens stressé(e) par la charge de travail que cela implique”.
  • Formulez ce que vous souhaitez : “Je souhaite livrer un travail de qualité et ne pas survoler ce nouveau dossier”
  • Questionnez le besoin de l’autre : “Quel est l’ordre de priorité selon toi concernant ces 4 dossiers ?”
  • Faites une demande concrète et formulée positivement, qui n’est pas une exigence. Ce qui peut se faire sous forme de question : Serais-tu d’accord pour que je reporte le travail sur le dossier ABC dans 10 jours afin de traiter ce nouveau dossier en priorité ?”

En exprimant ce qui est important pour vous, en tenant compte de ce qui l’est pour l’autre, vous pourrez trouver des solutions équilibrées. L’assertivité permet également d’exprimer des points de désaccord, sans agressivité, tout en restant connecté aux autres. En apprenant à dire non et à faire respecter vos limites, vous ne vous laissez plus marcher sur les pieds – ce qui alimente le manque de confiance en vous. Vous sortez d’un cercle vicieux au profit d’un cercle vertueux où vous gagnez progressivement en confiance et en impact dans votre façon de communiquer.

Passez à l’action pour avancer vers la confiance en vous.

Pour gagner en confiance en vous, il est important d’identifier vos propres critères de réussite. Puis de définir les objectifs vous permettant d’atteindre ces critères et le chemin pour y arriver. Passer à l’action vous permet d’expérimenter et d’apprendre par la mise en pratique. 

De petites actions, que vous allez réussir, vont vous donner l’énergie et la motivation pour mettre en place de nouvelles actions, réussir, et créer un cercle vertueux action > réussite > confiance > action > réussite > confiance décuplée. 

Une fois en action, il est important : 

  • D’évaluer au fur et à mesure ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas pour apprendre de ces mises en action. Osez des actions imparfaites !
  • Persévérer malgré les doutes. Ils ne sont pas incompatibles avec la confiance. Ils sont de bons garde-fous, s’ils ne sont pas permanents.

Gardez à l’esprit que les transformations importantes passent souvent par l’action. Il ne faut pas avoir confiance pour agir, il est nécessaire d’agir pour gagner en confiance.

“J’essaie toujours de faire ce que je ne sais pas faire, c’est ainsi que j’espère apprendre à le faire.” Picasso

Vous lancer seul(e) sur le chemin de la confiance en vous peut vous sembler un challenge compliqué ! Dans ce cas, le coaching pro est un très bon levier pour gagner en confiance en vous. Avec votre coach, vous clarifiez et priorisez vos objectifs de réussite et le plan d’action pour les atteindre. Au cours de chaque séance, le coach vous accompagne pour identifier les forces et ressources sur lesquelles vous appuyer pour cela. Il vous aide à prendre conscience de vos pensées limitantes, les challenge pour changer votre mindset. Et en vous engageant sur la mise en pratique d’actions concrètes lors de chaque séance, vous expérimentez et ancrez de nouvelles compétences. Sans oublier de célébrer chaque réussite en chemin !

By Raphaelle De Gregorio

Coach professionnelle certifiée spécialisée dans le développement du leadership des managers et des femmes - 25 ans d’expérience dans la vente de conseil et projets complexes dans la tech, dont 10 ans en tant que directrice commerciale et membre codir.

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